Une journée outdoor entre sport, échanges et perspectives
Le 12 juin, la communauté outdoor s’est retrouvée à la base de loisirs de Marcôt à Beaufort pour une journée unique, rythmée par l’effort, les échanges professionnels et une ambiance résolument conviviale. L’événement Bim Bam Boom, co-organisé avec plusieurs partenaires du secteur, a rassemblé marques, distributeurs, détaillants et passionnés autour d’un programme riche et fédérateur.
Hâte de se retrouver en 2026!
Une programmation sportive et conviviale
- Tests produits trail et outdoor multi-marques
- Compétitions vélo et trail
- Déjeuner et moments de networking
- Animations, podiums et remises de récompenses
Cette journée a permis de créer des passerelles entre acteurs du secteur dans un cadre naturel inspirant, à la fois sportif et chaleureux. Plus que jamais les salariés des marques et enseignes outdoor souhaitent se retrouver pour partager…vivre un moment en OFF loin des salons mais tout aussi vertueux pour le développement et l’entretien de bonnes relations commerciales !
Le Café du Commerce
Un temps fort pour échanger, se rencontrer, partager ses idées!
C’est dans cet optique que l’équipe OSV, accompagnée de David Perrais (Hardis Group– partenaire de l’association), a rassemblé des professionnels du commerces outdoor issus des marques et des enseignes, sous la forme d’un forum de discussion détendu à l’ombre des arbres.
Deux groupes d’une douzaine de personnes chacun ont échangé à bâton rompu sur « La température du marché », « L’expérience consommateur » et « La relation marque x revendeur »
Voici un extrait des échanges :
1 -Tous ont cité le rôle clé des médias professionnels, les retours des vendeurs en magasins et les échanges avec les commerciaux des marques pour prendre la température du marché. En bref le dialogue, avec lorsque c’est possible les données de vente pour affirmer/infirmer les ressentis de chacun.
2- Une évolution du profil des pratiquants : avec une base de pratiquants qui s’élargit, un public de nouveaux pratiquants, n’ayant pas les « codes » de l’outdoor apparait : ils vont en montagne sans avoir forcément l’équipement adapté en donnant la priorité au plaisir plutôt qu’à la performance; ils s’inspirent d’influenceurs leurs ressemblant plutôt que d’athlètes ultra performant; ils jouent au foot, au rugby en plus de faire du bivouac ou des randos…
3- Un modèle de consommation en été bien différent du modèle hiver. L’été, les pratiquants passent d’un massif à un autre, d’une station à une autre et « dispersent » donc plus leur consommation. Ils arrivent souvent déjà équipé et l’enjeu est donc de trouver l’attrait pour le pratiquant de passer en magasin, en particulier sur le créneau fin de journée. Il faut donc se montrer créatif pour amener du service en magasin et en faire un lieu d’échange, d’inspiration, d’organisation de ses sorties. Un lieu de rencontre. Le cout des équipements étant moins élevé que pour faire du ski, il y a une opportunité de toucher un public plus large pour l’aider à s’équiper correctement.
4- La qualité du service indispensable pour faire le lien entre la plaine et la montagne. Pour certaines enseignes présentes en plaine et en montagne, il est indispensable d’offrir un service en continu. Un problème sur un produit acheté en ville doit pouvoir être résolu par un magasin en montagne. C’est le rôle de l’enseigne coopérative mais également de la marque en assurant un bon suivi et réactivité du SAV.
Ce moment d’intelligence collective a permis de faire émerger des pistes concrètes et une volonté commune de co-construire un commerce outdoor plus résilient, plus humain et plus engagé.
